Publié dans Société

Tourisme sexuel et films pornographiques - Un prédateur étranger jeté en prison

Publié le dimanche, 16 février 2025

Le sexe l'a fait jeter derrière les murs de prison ! Il était arrivé au pays, le 5 février dernier avec un visa et passeport de touriste. Mais à peine eut-il débarqué dans la Capitale, ce ressortissant étranger de 44 ans s'est donné à fond pour assouvir ses bas instincts et satisfaire ses libidos sur ses victimes, des filles du pays, scènes obscènes se déroulant principalement dans un hôtel que le concerné loue pour la circonstance,  dans la localité d'Ambohimalaza. 

Notre source a expressément omis de préciser la nationalité de cet individu étranger en cause, par pur souci d'éviter une possible complication diplomatique avec le pays d'origine du suspect. Mais une chose est sûre : il vient d'un pays d'Europe.  Avant d'entrer dans les détails, la Brigade de gendarmerie locale  a fait son travail en arrêtant le suspect étranger, et ce, au prix d'un renseignement et d'une surveillance accrue.

Depuis peu, ce dernier a été placé sous mandat de dépôt à Antanimora, depuis. Motifs : tourisme sexuel, production de films à caractère pornographique, exploitation sexuelle des personnes vulnérables, etc. Et pourtant, le suspect est en situation de handicap à la suite d'une dangereuse chute, acte voulu de sa part, et serait psychologiquement fragile, selon la source. Une situation qui l'aurait poussé à se consoler et trouver une compensation en donnant libre cours à sa perversité dans la Grande île, selon notre source. 

Beaucoup pourront ainsi s'interroger comment l'homme a-t-il pu faire un acte sexuel, malgré son état physique ? « Les confidences de ses victimes sont riches de renseignements à ce propos : le suspect aurait fait usage de psychotropes et autres substances énergisantes chaque fois qu'il en a besoin et pour maintenir ses performances sexuelles », explique encore l'information.

Pays de cocagne

Cet étranger qui débarque récemment chez nous, aurait cru arriver au pays de cocagne pour pouvoir profiter de toutes les jeunes femmes ! Au moment de ce coup de filet par la Gendarmerie, deux d'entre elles, âgées de 22 et 24 ans, et venant d’autres régions, y ont été surprises à l'endroit. Ces  filles se jetaient dans la gueule du loup après une annonce qui n'était qu'un leurre pour les attirer dans le piège du prédateur sexuel. Ce derneir leur mentait comme quoi on allait les marier à des riches étrangers. Mais c'était sans compter la vigilance et le renseignement entre les mains des Forces de l'ordre.

« Aussitôt, cet homme s’est trouvé subitement au plus mauvais endroit, au mauvais moment car nous ne faisons justement que traquer ce genre d’individu, en particulier cet Européen qui croit qu'il peut tout se permettre ici », assure une source au niveau de la Gendarmerie.

C'est donc dans la chambre de cet hôtel que l'étranger en cause, a réuni les jeunes femmes avec lesquelles il a fait ses ébats. Mais l'affaire n'en était pas uniquement restée là. Car le quidam a pris plaisir en filmant les scènes. Et par la suite,  les tournages seraient prévus  pour être diffusés sur les sites en ligne réservés aux adultes, pour ne pas dire pornographiques sur Internet.

Et ce ne sont pas les preuves matérielles qui manquent. Lors d'une perquisition dans sa chambre d'hôtel, les enquêteurs n'étaient pas au bout de leur surprise en y découvrant toute une panoplie de gadgets et autres sex-toys tels que des cravaches, colliers en cuir, chaînes, toutes sortes d'attaches pour que la victime ne put bouger, les poings et pieds liés, etc., le tout prévu pour des jeux sexuels avec ces jeunes femmes filmées, photographiées et  livrées totalement à leur merci, sans parler de toute une quantité de préservatifs trouvés à l'endroit !

Bien entendu, le matériel de tournage de ces scènes érotiques, notamment la webcam, des ordinateurs, des appareils photographiques ont été saisis sur-le-champ. Enfin, la loi en vigueur poursuit et condamne l'exploitation de personnes vulnérables pour des fins sexuelles et surtout la diffusion de leurs images sur la toile, notamment à but lucratif.

Franck R.

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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